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On nous a volé notre cœur

Nous sommes tous plus ou moins des cœurs brisés…

La vie a marqué le cœur de chaque homme et femme sur la terre et un jour ou l’autre, nous avons laissé notre cœur s’abimer à travers l’une de nos relations, que ce soit avec nos parents, nos enfants, nos amis, notre couple… mais plus profondément, en ne répondant pas à l’appel du divin à l’intérieur de nous.


couple lumineux

Combien de fois avons-nous appelé un être « mon cœur » ?


Combien de fois avons-nous dit

ou entendu : « mon cœur t’appartient » ,

« je t’ai donné mon cœur » ?


En vérité, nous avons tous cru que notre cœur doit être donné en entier aux êtres qui nous entourent. Toute notre éducation, les valeurs dominantes, la façon dont nous avons été construits nous a conduits à offrir l’amour, le plus pur de notre être, à notre entourage, notre compagne ou compagnon de vie, nos enfants, nos amis, notre animal, voire peu à peu notre maison, notre voiture, notre compte en banque et maintenant, notre téléphone...



Nous avons laissé la sphère du cœur se faire entièrement prendre par tout ce qui touche de près notre vie humaine, physique, matérielle, mortelle. Il est juste, bon et grand d’ouvrir son cœur et bien sûr, d’aimer celles et ceux qui nous entourent, nul ne peut en douter.

Offrir l’amour est le plus beau cadeau de la vie, mais connaissons-nous réellement le cœur, et surtout, savons-nous l’ouvrir dans le bon dosage ?...


En réalité, le cœur est un don de Dieu.

C’est un organe sacré, précieux, un joyau qui nous a été prêté pour nous accompagner dans notre vie. Il ne nous appartient pas vraiment, il est le plus haut de notre être et son essence vient d’un autre monde. Il est un pont vers le monde divin.


fille heureuse

Le cœur est là pour nous élever, nous ennoblir, nous permettre de goûter des vertus supérieures. Cet organe, ce don, vibre en résonance avec son origine divine : l’amour divin dans sa plus pure essence, la lumière, la splendeur de la vie.


Le cœur peut nous conduire dans la joie, le bonheur, l’extase dans notre vie, mais c’est parce qu’il nous met en résonance avec un monde plus fin, plus subtil : l’harmonie, la beauté, la pureté…


Il nous a été offert pour nous guider vers un monde supérieur. Le cœur est le trésor de ta vie, un joyau qui doit être protégé dans sa pureté originelle et préservé de ce tout qui n’est pas en résonance avec son monde.


Malheureusement, nous n’avons pas étés éduqués à comprendre l’intelligence du cœur et le rôle de ce don précieux dans nos vies. Ainsi, nous l’avons trop souvent malmené, dégradé, mis en danger… Le cœur est pur, sans raison, sans dosage, il est le grand accueil, l’amplitude des mondes, l’expansion de la vie… Aussi, il ne doit pas être donné inconsciemment à des imperfections, des faiblesses, des choses matérielles qui, amplifiées par sa vibration, vont finir par apporter le grand déséquilibre à l’intérieur de nous.



pierre précieuse

Nous n’avons pas regardé le cœur comme le trésor et le précieux de notre vie, comme une pierre précieuse à protéger dans son écrin.



Comme c’est le cas pour beaucoup de nos organes subtils, nous avons laissé notre cœur se faire accaparer par un monde qui cherche à nous enlever des parties de nous-mêmes et surtout, à nous empêcher de goûter ce que peut être la communion avec un monde supérieur dans notre vie.




Tout comme nos sens, nos corps subtils, notre cœur est dégradé dans sa pure essence, malmené, blessé et brisé parce qu’on ne lui permet de vibrer qu’à une certaine fréquence, parce qu’il se donne et s’offre à un monde qui n’est pas le sien. Inconsciemment, nous l’avons la plupart du temps réduit et enfermé dans une vibration qui n’est en harmonie avec sa nature profonde, sa raison d’être.


Ton cœur se nourrit des vertus des Anges, il t’amène vers ce qui est éternel, immortel.

Lorsque ton cœur est touché, il entre en résonance avec un monde supérieur qu’il capte à travers ce qu’il a rencontré : un homme, une femme, un enfant, un animal, un paysage, une musique, une œuvre d’art… Le cœur perçoit la divinité, la beauté, la lumière. Il voit l’âme des êtres et des choses.



Ton cœur est la vie qui résonne avec la vie !

La vie est expansion, joie, bonheur, félicité, offrande, abondance… La vie est grande et belle, intensément vivante au-delà de notre monde mortel, de tout ce qui est éphémère, périssable, passager. L’amour est un don de Dieu qui veut s’offrir à ce qui est éternel et grand !


fenêtre avec vue sur l'océan

Notre cœur est ce qu’il y a de plus fin

et subtil à l’intérieur de nous. Il est la porte vers un autre monde, mais nous l’utilisons inconsciemment pour nourrir nos besoins affectifs, combler nos manques, apaiser nos peurs, équilibrer et stabiliser notre vie.


Le cœur est sans dosage, sans raisonnement, il ouvre tout ! Il donne tout !


Et c’est là que nous le mettons en danger, car nous l’amenons et le maintenons dans le monde de l’incarnation, une voie qui pour lui est sans issue, ne lui permet pas de vibrer et de rayonner dans toute sa lumière.


C’est comme si nous jetions un diamant au fond d’un puits !

Nous offrons l’amour à ce qui est mortel, mouvant, éphémère, et c’est là que le cœur s’abime, se rétrécit et se brise. On offre notre cœur à une femme, un homme, un contexte de vie, un environnement ; à ce qui est éphémère, mouvant et changeant.


Ainsi, le cœur n’est plus le chemin vers monde supérieur immuable et grand, il se rétrécit, se referme. Il est comme un soleil dont il ne reste qu’une petite flamme au centre de notre poitrine. Voilà pourquoi nous sommes régulièrement déçus, blessés, abimés, parfois détruits, parce que nous avons ouvert notre cœur là où il devait demeurer protégé. Nous ne l’avons pas guidé, orienté dans la bonne direction.


Quand tu rencontres quelqu’un, tu vois le beau en l’autre et tu ouvres tout, tu accueilles tout. Tu aimes au point de tout laisser entrer dans ton cœur : le corps, les imperfections, les faiblesses, les liens, l’environnement, la vie matérielle… C’est la grande erreur que fait l’être humain inconscient du précieux trésor qu’est l’organe du cœur.


chemin de falaise, champ, marcher

Tu ne peux offrir entièrement ton cœur qu’à ce qui est de nature divine, à un monde supérieur, c’est -à-dire à des vertus. Ce n’est qu’au beau, au lumineux, au divin que tu as reconnu en l’autre, à ses qualités profondes qu’il faut ouvrir pleinement ton cœur. Ce divin est.

Il demeurera au-delà du temps, des changements, de l’évolution de la vie, des circonstances, des transformations inévitables qui se produiront chez un être. Ainsi ton cœur est protégé, il ne peut être détruit à la première tempête…


Si l’autre change, se transforme, évolue, prend un chemin différent, c’est à sa partie divine que ton amour est donné, et cet amour pourra demeurer quelle que soit l’évolution de la vie.


Les relations s’abiment avec le temps, se cassent, se détruisent, parce que le cœur a tout donné à ce qui était changeant. Le cœur ne peut être donné qu’à ce qui est impérissable, ce qui ne le mettra pas en danger, ce qui est divin, éternel, c’est-à-dire la lumière en l’autre, la beauté, la grandeur d’âme, les qualités de l’être qui ont touché et enflammé ton cœur…



Protège ton cœur, préserve-le, garde le pour ce qui est plus grand que toi.

Enflamme-toi pour la beauté du monde, pour l’harmonie, la sagesse, l’intelligence, le mystère, pour tout ce que tu vois de lumineux et de divin en l’autre, qu’il soit humain, fleur, animal, montagne, océan…


On nous a volé notre cœur…

Comme on nous a volé beaucoup de nos organes qui étaient là pour nous permettre d’aller vers un monde supérieur. Nous avons laissé nos cœur se faire prendre par un monde qui n’est pas le sien, s’abimer et se blesser, nous avons fait de lui un oiseau en cage alors qu’il ne demandait qu’à chanter et à s’envoler, à s’enflammer pour la divinité de la vie. Malgré tout, il est possible de le guérir… Le cœur peut de nouveau s’ouvrir, mais pour cela, il faut être assez sage pour ne pas le remettre en danger. Il est comme un petit enfant qui doit apprendre à marcher et qui a besoin d’appuis pour ne pas tomber, ne pas se faire mal. Il doit être enveloppé d’amour, de bienveillance et de protection.


père et fils marchant ensemble , mer

Même blessé, voire brisé, le cœur peut se rouvrir peu à peu et retrouver sa respiration avec les mondes auxquels il aspire si tu lui redonnes la bonne nourriture dont il a besoin.


Offre-lui une belle qualité, une belle vertu que tu vois chez un être ou même à l’intérieur de toi. C’est parfois en acceptant de voir le beau en nous, même si nous avons fait des erreurs, que le cœur peut trouver sa nourriture, respirer de nouveau.


S’il a été blessé, ne l’ouvre pas à l’entièreté d’un être humain, à ses faiblesses, sa nature changeante, son corps, ses idées, car tu le remettrais en danger.


Ouvre-le peu à peu à la douceur, la beauté, la gentillesse, l’empathie, la noblesse ; à des mondes en résonance avec sa nature… Ainsi il pourra tout doucement retrouver un chemin vers son origine, se remettre à vibrer et tout pourra se reconstruire en toi peu à peu, dans l’intelligence et la sagesse des mondes.


L’amour n’est pas humain, il est divin dans son origine.

Dans notre vie humaine, il se manifeste sous de multiples facettes : la douceur, la tendresse, le prendre soin, la responsabilité, l’empathie, la bienveillance, la joie, la gentillesse, le sourire…


C’est en l’ouvrant à petite dose à ces différentes vibrations de l’amour que le cœur pourra petit à petit se reconstruire. Quoi qu’il en soit, que ton parcours de vie soit déjà bien tracé derrière-toi ou que tu commences à créer des liens de cœur, à t’engager dans une relation, protège ton cœur de ce qui n’appartient pas à son monde, honore-le pour ce qu’il est et sache l’ouvrir en grand, mais avec le juste dosage, c’est-à-dire seulement au monde de splendeur auquel il appartient.



falaise en forme de coeur, mer

La Mère nous donne de grandes leçons de vie… Connaître les mystères du cœur, savoir gérer et protéger ce don précieux, l’ouvrir à ce qui est grand et beau, lui permettre d’offrir l’amour à ce qui résonne en harmonie avec son monde…


Voilà de grandes clés de vie qui ouvrent les portes de la guérison, peuvent apaiser et surtout, prévenir de grandes souffrances inutiles sur notre chemin de vie.


Le cœur, comme chacun de nos organes, comme chaque homme et femme, comme tous les êtres vivants, qu’ils soient visibles ou subtils, doit retrouver sa noblesse, sa dignité, son chemin vers la lumière et son origine divine. Il doit accomplir sa mission.



Que le cœur soit béni, honoré, protégé dans son écrin, et qu’il puisse, en résonance avec le divin, te conduire vers le bonheur et l’extase de la vie. Qu’il s’ouvre au lumineux, au précieux, à la beauté, à tout ce qui est éternel et grand, et qu’ainsi il puisse t’accompagner vers les profondeurs de ton être et les mystères de la vie divine.


Laurence, pour l’équipe de Transmission Essénienne

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