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La Mère est tout sauf un concept, sauf une illusion…
Un jour, un homme a parlé de Dieu et Dieu est devenu une illusion, une idée, un être lointain, inaccessible. La Mère nous a dit : « Ne m’appelez pas Dieu », car si nous l’appelons Dieu, nous allons La faire rentrer dans ce monde de concepts et d’illusions dans lequel Elle ne veut pas se faire enfermer. La Mère se vit, se ressent, se goûte, et surtout, la Mère se vibre de l’intérieur lorsque tu as accepté de vider ta coupe pour recevoir le nectar de son intelligence.
Tu ne peux rien accueillir dans ta vie
si tu n’as pas une coupe prête pour
le recevoir.
Régulièrement, nous stagnons dans nos vies pour cette raison, nous oublions
cette loi de la vie.
Nous demandons des choses, mais nous ne sommes pas prêts à recevoir la vraie réponse.
Nous aspirons à quelque chose sans offrir à cette chose un espace, un réceptacle,
un lieu pour se poser en faisant un petit ménage intérieur. Beaucoup d’êtres veulent vivre avec la Mère, sont touchés par son enseignement, veulent l’incorporer
à leur vie mais ils oublient que pour cela,
ils doivent se délester de l’ancien, se libérer de certains concepts, accepter la remise en question et travailler en profondeur sur eux-mêmes, vouloir changer de monde intérieur.
Comment vivre avec la Mère ? Comment l’accueillir dans ta vie ? Accepte ce virage à
180 degrés, accepte de te libérer de ce que tu n’es pas. Prépare ta coupe, libère-toi du faux
et tu pourras accueillir la Mère, la laisser te parler, te guider et entrer en toi.
Tu ne peux pas dire que tu aimes la Mère sans avoir vécu la désillusion.
Tu ne peux pas dire que tu aimes la Mère si tu n’as pas versé une seule larme en sa présence, si tu n’as pas profondément ressenti de l’intérieur que tu avais tout à réapprendre et que tu n’étais pas toi.
Nous sommes tous des abimés de la vie, des êtres mal construits.
Si tu dis que tu aimes la Mère, accepte
de laisser tomber comme un château
de cartes l’illusion de ta personnalité, accepte de te dépouiller de l’inutile, redeviens un calice pur, un corps pur
pour Elle et laisse-la te reconstruire
pour aller vers ton âme.
Plus nous parlons de la Mère, plus nous transmettons son enseignement, et plus nous devrons être vigilants, ne pas en faire une nouvelle idole et demeurer au contact de la réalité mais aussi de la subtilité de la vie. Ressens au plus profond de ton être l’immense privilège de sa présence et de ce qu’Elle vient nous révéler.
Ne l’enferme jamais dans un concept éloigné de ta vie, ne t’en fais pas une idée, une image, un idéal, mais toujours, ouvre-toi plus grand, transforme-toi plus profondément.
Plus tu aimes la Mère, plus tu acceptes de te libérer de l’illusion de toi, plus tu entres dans l’humilité, plus tu comprends que son chemin, sa sagesse, son intelligence ne sont pas compatibles avec les concepts étroits du monde.
La Mère, c’est une autre vie, une autre identité, un nouveau monde en toi.
Vivre la Mère, c’est marcher sur son chemin sans compromis, accueillir la vie
et le mystère, accepter de se laisser reconstruire par la grande intelligence
des mondes.
Vivre la Mère, c’est respirer autrement, penser, vivre, agir, créer avec la grandeur et le subtil de la vie, se laisser pénétrer
par les étoiles, sortir de nos prisons mentales, enlever toutes nos limites
et laisser notre être vrai s’abandonner
au grand courant de la vie.
Honorer la Mère, c’est te tourner vers l’intérieur et t’observer au quotidien, accepter
de devenir un être que tu ne connais pas encore, faire de la place à l’inconnu, au nouveau ; laisser la pierre, l’arbre, l’oiseau, le souffle du vent te révéler leur intelligence et te ramener vers ta propre source.
Tu honoreras la Mère quand ce que tu connaissais de toi n’existera plus et que tu accepteras de t’abandonner à l’intelligence des mondes dans un grand lâcher prise.
Alors Elle te parlera, alors tu l’entendras, alors Elle te libérera, alors tu pourras dire
et transmettre autour de toi : « J’ai rencontré la Mère ».
Laurence, pour l’équipe de Transmission Essénienne
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