Le monde, notre culture, notre éducation, notre mode de vie… tout ce que la Mère appelle
« la philosophie occidentale » a écrit sur nous, a imprimé notre corps, nos organes de perception, notre pensée, nos sentiments et modelé notre vie…
Nous sommes pétris, telle une pâte à pain, par des méthodes d’éducation, des valeurs dominantes, des concepts bien établis, des certitudes que nous avons validées et rendues réelles, comme faisant partie de nous, et qui sont imprimées jusque dans nos cellules !

Nous regardons le monde, la vie, les autres, les événements, pétris de ces
évidences qui ne sont que des éléments extérieurs à nous-mêmes qui sont
entrés dans notre champ de vie à travers une sorte d’hypnose collective, une manipulation à grande échelle qui nous détourne de notre source, de notre âme, de notre mission.
Ce système, ce mode de vie, ces valeurs en place, commencent par imprimer en toi le plus gros des mensonges…
Il te dit : « tu n’es qu’un corps. Tu dois t’identifier à ce corps. Ton identité, celle que l’on imprime sur tous tes papiers officiels, c’est ce corps, et à l’intérieur de ce corps, cette personnalité que tu t’es construite, tu appelles cela « moi ».
Ensuite, on te fait bien comprendre que tu n’es pas grand-chose, que tu es un peu « minable », qu’il va falloir prouver ta valeur, ton existence, faire ta place. Tu apprends à te comparer, à te jauger, à t’évaluer, à te juger et par le fait même, à juger les autres.
Tu apprends à te cacher, à minimiser ce que tu portes de beau en toi, à te protéger du regard des autres pour ne pas te faire envahir, critiquer, dégrader, insulter, voire jeter à terre…

Pour vivre et être capables de fonctionner dans ce système, on nous montre aussi des lois : si tu es faible, si tu es doux, si tu es affectueux, si tu es gentil, si tu es généreux, si tu as le cœur ouvert,
tu seras dévoré !
On te dit aussi :
« Il n’y a qu’un monde, le monde matériel que tu vois. »
Si tu as des perceptions plus subtiles, des ravissements intérieurs, si tu vois d’autres mondes, si tu peux parler avec les êtres
de la nature ou avec les étoiles, tu es un « flyé » un « illuminé » tu es en train d’imaginer, tu n’as pas les 2 pieds
sur la terre.
Toutes ces suggestions nous ont façonnés, modelés et sont devenus nos « fondamentaux ». En résumé : Il n’y a qu’un monde. Je ne suis qu’un corps. Je dois faire ma place. Je suis faible et imparfait. Je dois corriger ce qui ne va pas. Le monde extérieur me dira qui je suis. Je dois cacher ce que je porte de pur en moi.
Sur cette base, un mécanisme s’est ancré. Nous avons pris l’habitude de regarder à l’extérieur, soit pour chercher la faille, le problème, ce qui ne va pas, soit pour obtenir l’approbation, la validation de ce que nous faisons. Nous nous identifions presque uniquement en fonction du regard des autres sur notre vie et sur nous-mêmes.
Tous ces mécanismes s’intègrent à notre vie. Cela nous semble être « la vie », tout ce qu’il y a de plus normal et naturel. Par ce besoin de comparaison, nous passons la majeure partie de notre temps à nous jauger et avons développé cette grande capacité à regarder avec l’œil critique et à évaluer les autres afin de trouver notre place et d’essayer de révéler notre identité.
En vérité, nous nous empoisonnons la vie…

En réalité, tout cela est une immense supercherie car nous sommes des êtres qui venons de la Lumière. Naturellement et fondamentalement, nous sommes des enfants heureux, joyeux, emplis d’amour, cherchant le partage, les belles relations, la vie harmonieuse. Nous sommes des âmes incarnées dans un corps pour accomplir une mission particulière, une belle mission. Nous portons à l’intérieur des trésors de beauté, une richesse insoupçonnée, une grandeur, une noblesse, une dignité, une magnificence…
Malheureusement les idées, concepts et manières de vivre qui nous ont façonnés nous ont surtout appris à ajuster notre focus sur la faiblesse, sur ce qui ne va pas, sur ce qui pose problème, sur le défaut, la faille en nous et autour de nous. Nous avons ajusté nos miroirs pour qu’ils ne nous reflètent mutuellement que ces imperfections, ce qui peut être critiqué,
pointé du doigt et jugé, mais nous ne les avons pas ajustés pour nous refléter mutuellement la grandeur et la beauté de nos âmes, la splendeur de nos êtres intérieurs, la lumière qui brille en chacun de nous.
La clé du bonheur, que nous cherchons désespérément à l’extérieur, est là :
dans notre regard, notre façon de regarder la vie.
Si tu vois la beauté, tu trouveras le trésor, la guérison, la liberté, le chemin de la remontée…

Tout est là… La vie coule en nous comme un fleuve d’abondance et de richesses.
Le soleil brille en nous comme une lumière qui veut illuminer tous les êtres, les arbres, les oiseaux, les fleurs, nous parlent de la beauté de la vie, les étoiles brillent en nous comme des reflets de notre grandeur
d’âme et la mémoire de l’éternité…
La beauté, la grandeur, l’abondance,
la richesse de la vie sont là, à portée
de mains, devant nos yeux, autour de
nous, à l’intérieur de nous, mais
est-ce que nous voulons et savons
regarder ce côté lumineux de la vie ?
Est-ce que nous voulons et savons
voir la lumière en nous-mêmes
et en l’autre ?
Avons-nous appris à le faire ?
La plupart du temps, inconsciemment, notre focus demeure en mode automatique sur ce qui ne va pas, sur le point faible, le problème, l’imperfection, ce qui doit être amélioré.
Au point que si on te dit : « tu as fait une erreur, tu es minable, je n’aime pas ce que tu fais,
tu n’as pas bien fait les choses, tu manques de cela, tu n’es bon à rien… », tu le valides immédiatement et cela rentre dans ta terre intérieure.
Tu le prends pour acquis, comme une vérité et cela s’imprime en toi, grandit, au point que tu
deviens toi-même persuadé que tu ne vaux pas grand-chose, que tu ne sais rien faire,
que tu es minable…

Par contre, si on te dit :
« tu es un soleil, tu es lumineux, tu es beau, tu es une personne magnifique, tu es une belle lumière, tu es une étoile, tu es
plein d’amour, tu es adorable… »,
tu ne vas pas le valider. Tu vas te dire :
« C’est gentil, c’est de la poésie… »,
et puis tu l’oublies, tu ne laisses pas
entrer en toi cette belle semence,
ce beau message qui peut-être
te venait d’un monde supérieur
à travers une personne.
Tu vas avoir tendance à le rejeter, à te dire : « Ce n’est pas pour moi, l’autre ne voit pas clair parce qu’en vérité, j’ai telle
et telle et telle imperfection… »
Aux yeux de la Mère, cette façon de penser, de regarder la vie est juste un déchet, quelque chose dont elle ne veut même pas entendre parler, une déchéance, un monde nauséabond…
La Mère te dit : « Tu es une âme, tu portes un trésor à l’intérieur de toi. »
Chaque être porte un trésor qui demande à se révéler.
Il n’y a que toi qui décide de ta vie et de la façon dont tu regardes le monde, toi-même et les autres. Ce monde qui nous a éduqués, nous pouvons arrêter de le nourrir et choisir dès aujourd’hui de voir la vie autrement, de nous regarder nous-mêmes autrement, de voir les autres autrement...
Il y a toujours une beauté à regarder. Ce que tu regardes, tu le deviens, ce sur quoi tu portes ton attention, tu le fais grandir. Cela s’enracine dans ta terre intérieure comme une semence qui va se développer et un jour porter fruit, c’est-à-dire que tu deviendras vraiment ce que tu as validé à l’intérieur de toi comme étant vrai pour toi-même.

Médite sur tout cela.
Tu peux tout changer dans ta vie par un simple regard, par ta façon de regarder le monde et la vie. La Mère veut que nous
regardions le beau côté de la vie, avec les yeux de l’amour, avec les yeux de notre âme. Si tu as les yeux pour voir, si tu as le cœur ouvert, il n’y a que splendeur, beauté, grandeur, à l’intérieur et tout autour de toi.
Nous cherchons désespérément le bonheur dans un monde compliqué qui
nous a compliqué la vie, pourtant ce bonheur est là, à l’intérieur de nous,
comme un état naturel, notre vraie nature, comme un don de Dieu.
Il est temps de regarder le beau côté de la vie, d’ajuster nos miroirs pour qu’ils reflètent la lumière. Il est temps de faire tomber tous ces masques et toutes ces barrières de protection qui nous empêchent surtout de nous révéler à nous-mêmes dans le lumineux, la splendeur, la merveille. Il y a partout de l’amour, de la beauté, de la joie, de la vie, de l’enthousiasme, de
la force créatrice, du bonheur, de l’abondance… Cherche-les dans tout ce qui t’entoure et ces belles forces te reviendront multipliées à l’intérieur de toi.
La source de la vie abreuve et nourrit tous les êtres. Laisse la source de l’amour couler à travers tes yeux, tes paroles, les pas que tu poses sur la terre et cet amour te reviendra amplifié, il t’emplira et te conduira dans la plénitude, la joie d’être vraiment toi-même.
Dès aujourd’hui, tu peux voir avec les yeux de l’amour, te concentrer sur la beauté et construire un autre monde.
Laurence, pour l’équipe de Transmission Essénienne
Bonjour.
Je viens de lire votre texte qui explique très bien mes fonctionnements de toute ma vie.
Je suis entièrement d'accord avec vos écrits et je valide !
Je vais effacer mon logiciel de négatif pour m'imprégner que du positif !
Je sais que ce n'est pas facile pour avoir déjà entrepris un travail sûr moi-même depuis 1998 ...
Pourquoi parceque je suis entourée de trop de négatifs et j'ai besoin de personnes positives comme vous les esséniens.
Quand je vais penser aux négatifs je rememorerai vos paroles et penserais que toutes la beauté de la vie est à l'intérieur de moi et que je suis parfaite t'elle que je suis.
Que je suis façonnée à l'image de ma mère…